Journal de campagne du lundi 28 mai
Saint Martin de Bréthencourt et Sainte Mesme
Peu d’habitants ici et la population se fait d’autant plus rare que nous sommes le lundi de Pentecôte. Quelques commerces ouverts (principalement les bars qui demeurent le meilleur endroit où rencontrer du monde) et quelques discussions avec des résidents.
C’est ici la question des transports qui pose problème. Ces bourgades sont trop retirées pour pouvoir être desservies par les transports collectifs tels que le train. Quant aux cars ou aux bus, ils ne peuvent assurer un service fréquent dans la journée compte tenu du tout petit nombre d’utilisateurs. Dès lors, la voiture demeure le mode de transport le plus utilisé. On touche ici du doigt la difficulté à élaborer une nouvelle politique de transports dans la région propre à satisfaire à la fois les besoins des habitants et le souci de préserver l’environnement. Autant les centres urbains se prêtent au développement des moyens collectifs de déplacement, autant ces villages restent dépendants de moyens de locomotion personnels. Peut être un jour verra-t-on se développer les dispositifs de covoiturage, mais nous n’en sommes pas là, et de loin !
L’autre difficulté concerne les plus âgés et les personnes dépendantes. L’absence quasi-totale de commerces de proximité rend la vie au jour le jour malaisée. Comme en témoigne une des personnes rencontrées, la moindre course exige un déplacement qu’elles ne peuvent plus assumer et le recours au voisinage ne peut être une solution régulière durable. Parmi les services d’aide à renforcer dans les prochaines années il faudra ne pas oublier cet aspect dont le besoin ira nécessairement croissant du fait du vieillissement de la population. La dépendance ne se résume pas à la santé.
Peu d’habitants ici et la population se fait d’autant plus rare que nous sommes le lundi de Pentecôte. Quelques commerces ouverts (principalement les bars qui demeurent le meilleur endroit où rencontrer du monde) et quelques discussions avec des résidents.
C’est ici la question des transports qui pose problème. Ces bourgades sont trop retirées pour pouvoir être desservies par les transports collectifs tels que le train. Quant aux cars ou aux bus, ils ne peuvent assurer un service fréquent dans la journée compte tenu du tout petit nombre d’utilisateurs. Dès lors, la voiture demeure le mode de transport le plus utilisé. On touche ici du doigt la difficulté à élaborer une nouvelle politique de transports dans la région propre à satisfaire à la fois les besoins des habitants et le souci de préserver l’environnement. Autant les centres urbains se prêtent au développement des moyens collectifs de déplacement, autant ces villages restent dépendants de moyens de locomotion personnels. Peut être un jour verra-t-on se développer les dispositifs de covoiturage, mais nous n’en sommes pas là, et de loin !
L’autre difficulté concerne les plus âgés et les personnes dépendantes. L’absence quasi-totale de commerces de proximité rend la vie au jour le jour malaisée. Comme en témoigne une des personnes rencontrées, la moindre course exige un déplacement qu’elles ne peuvent plus assumer et le recours au voisinage ne peut être une solution régulière durable. Parmi les services d’aide à renforcer dans les prochaines années il faudra ne pas oublier cet aspect dont le besoin ira nécessairement croissant du fait du vieillissement de la population. La dépendance ne se résume pas à la santé.